DSI à temps partagé : le service comme ADN

Vincent, « initiateur de solutions »

Pour Vincent, Directeur des Systèmes d’Information, le temps partagé n’est pas une simple organisation du travail : c’est un véritable métier de services. Après plus de deux ans de consulting, il défend une conviction forte : répondre aux besoins d’autrui suppose maîtrise, écoute et agilité plutôt que subordination.

De l’hôtellerie à l’IT : un fil rouge, le service

Diplômé d’hôtellerie-restauration, Vincent débute en 1989 comme directeur de l’hôtel-restaurant du Centre de Recherches et d’Études des Chefs d’Entreprises (CRC) à Jouy-en-Josas. Pendant dix ans, il veille au bien-être des cadres dirigeants en séminaire, anime une équipe de 20 collaborateurs et cultive une culture « Service » exemplaire.

Lorsque le CRC modernise son système d’information, il pilote la transition et se découvre une passion pour l’informatique. Son sens de la solution l’amène, en 2000, à prendre en main la gestion IT des 13 hôtels City (groupe Maeva) puis à accompagner, durant la décennie suivante, les fusions et phases d’expansion de Citea jusqu’à son intégration dans Adagio. Il rejoint alors la DSI du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, propriétaire d’Adagio.

Un virage vers le temps partagé

Entre 2000 et 2011, Citea change cinq fois d’actionnaires ; Vincent aspire à retrouver la réactivité propre aux PME. En 2014, après 25 années consacrées à la satisfaction client, il crée sa structure avec pour credo : « Une informatique au service de vos métiers ».

Habitué à piloter des projets multisites, il voit dans le temps partagé la continuité logique de son autonomie : un cadre contractuel souple où deux dirigeants – lui-même et le chef d’entreprise – poursuivent ensemble la performance.

Souplesse, adaptabilité et vision long terme

Aujourd’hui, son parcours trouve tout son sens dans le temps partagé : placer la technologie au service des objectifs métiers, s’immerger dans la culture de plusieurs organisations et faire circuler l’intelligence d’un projet à l’autre. Autant d’atouts qu’il n’échangerait plus contre un retour au salariat classique.