Un parcours atypique, de la banque à l’humain
Diplômé de l’ESLSCA, Olivier, 52 ans, fait ses premières armes chez Paribas en tant que gestionnaire de fortune, fonction qu’il assumera pendant plus de huit ans. Il rejoint ensuite une banque privée familiale où, peu à peu, il réalise que ce qui le passionne vraiment, c’est le contact humain plutôt que les marchés financiers.
Dans cette phase de remise en question, il crée pour la banque un contrôle de gestion interne jusque-là inexistant. Sa réussite sur ce projet conduit naturellement la direction à lui confier, pour une équipe de 70 collaborateurs, la Direction des Ressources Humaines, poste qu’il occupera près de dix ans jusqu’au rachat de l’établissement par Crédit Suisse au début des années 2000.
Le Travail à temps partagé, vecteur de liberté et de pérennité
Aujourd’hui encore, outre ses responsabilités de gérant, il intervient comme DRH auprès de plusieurs entreprises – pour l’une d’elles, il est présent deux jours par mois depuis 2006. Pour Olivier, le temps partagé signifie avant tout liberté :
« On passe d’une relation salariale à une relation de partenaire. La parole est plus libre, la routine n’existe pas et, grâce à la diversité des missions, on gagne même en sécurité de l’emploi ; on peut perdre un client, mais pas son métier. »
L’exigence d’une offre claire et d’une adaptation constante
Le dirigeant reste toutefois lucide : réussir en temps partagé impose de définir précisément son offre et les délais associés, quitte à s’entourer des autres acteurs de l’entreprise pour relayer l’action. Cette rigueur limite la pression et garantit un résultat tangible pour le client.
Un équilibre professionnel affirmé
Grâce à cette formule hybride, Olivier estime avoir trouvé l’équilibre parfait entre liberté, utilité et stabilité. Son parcours illustre combien la diversité des compétences et la force d’un réseau peuvent servir, durablement, les entreprises comme les experts seniors.